Quelles aides je peux demander pour financer ma reconversion professionnelle ?

Une femme installée à son bureau, tape sur sa calculette en reportant des chiffres sur un document papier face à son ordinateur ouvert.
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Comment financer ma reconversion professionnelle ? Comment changer de voie sans me mettre financièrement en danger ? Voici les premières questions qui surgissent lorsqu’une femme envisage une reconversion. Derrière l’envie et la motivation, il y a cette peur sous-jacente : celle de se mettre en péril, de perdre en confort, de ne plus pouvoir régler ses factures… Une peur si présente qu’elle vous pousse souvent à accepter des situations qui ne vous respectent plus.

Mais soyez rassurée : de nombreuses aides financières sont aujourd’hui disponibles pour vous permettre d’envisager votre reconversion en toute sérénité. Voici un guide complet et pratique des aides auxquelles vous pouvez prétendre pour financer votre reconversion, expliqué de manière claire et accessible.

🧭 N° 1 – Le Compte Personnel de Formation (CPF), un incontournable pour financer vos formations

Comment fonctionne le CPF ?

Chaque année, entre avril et juin, 500 € sont automatiquement crédités sur votre compte CPF (plafonné à 5 000 € ou 8 000 € pour les moins qualifiées). Vous pouvez les utiliser directement en ligne pour réserver une formation certifiante, sans passer par un intermédiaire. Si le montant disponible ne suffit pas, vous complétez le reste à charge avec votre carte bancaire.

Pour être financée par votre CPF, vous devez obligatoirement choisir une formation qui apparait dans le catalogue officiel Mon Compte Formation. Ce dernier inclut les diplômes, titre RNCP, mais aussi certaines certifications de compétences ou habilitations.

Que pouvez-vous financer avec le CPF ?

  • Un bilan de compétences
  • Une VAE (Validation des Acquis de l’Expérience)
  • Des formations certifiantes ou diplômantes (du CAP au Master)
  • Des cours de langues, bureautique, ou même le permis B

Accessible aux salariées du privé (CDI, CDD, apprenties), aux demandeuses d’emploi et aux fonctionnaires (via un CPF en heures).

Les avantages du CPF

  • Automatique et facile d’accès ;
  • utilisable en ligne depuis la plateforme officielle ;
  • large catalogue de formations avec les avis d’anciens élèves ;
  • compatible avec d’autres aides (AIF, abondement employeur, etc.).

💡Bon à savoir

  1. Si vous êtes en poste, vous devez passer votre formation en dehors de votre temps de travail (sauf accord employeur).
  2. Vous avez 14 jours ouvrés pour changer d’avis et obtenir un remboursement automatique (reversé si votre CPF et sur votre compte bancaire si vous avez payé un reste à charge).

🧭 N° 2 – Le Projet de Transition professionnelle (PTP – ex CIF) : maintenir son salaire tout en se formant

 Le PTP, géré par Transition Pro, vous permet de suivre une formation longue tout en gardant votre statut de salariée. Pendant toute sa durée, votre salaire est maintenu (partiellement ou totalement) et les frais pédagogiques sont couverts.

Ce que le PTP peut financer

Qui peut en bénéficier ?

  • Salariées du privé en CDI, CDD ou intérim
  • Conditions d’ancienneté :
    • CDI : 24 mois d’expérience (dont 12 dans l’entreprise actuelle)
    • CDD : 24 mois au cours des 5 dernières années, dont 4 mois sur les 12 derniers

Les atouts du PTP

  • Sécuriser son projet avec un revenu stable ;
  • formation financée à 100 % (dans la limite des plafonds) ;
  • vous renforcez votre valeur et gagnez en crédibilité auprès de vos futurs employeurs.

Étapes clés

  1. Contacter votre Transition Pro régionale
  2. Monter un dossier solide avec l’aide d’un conseiller en évolution professionnelle (CEP)
  3. Obtenir l’autorisation de votre employeur pour vous absenter

Mon employeur peut-il me refuser mon congé de transition professionnelle?

Si vous remplissez toutes les conditions, la réponse est claire : non. En revanche, il peut reporter votre départ (jusqu’à 9 mois) pour des raisons d’organisation. Pour mettre toutes les chances de votre côté, préparez le terrain en discutant de votre projet en amont, proposez des solutions pour faciliter votre remplacement, et choisissez un timing stratégique pour faire votre demande (pas en plein pic d’activité, où il aura plus de mal à se projeter sans vous, mais plutôt en période creuse).

💡 Bon à savoir

Les dossiers sur les métiers en tension (santé, social, agriculture, artisanat…) ont plus de chances d’être acceptés.

🧭 N° 3 – L’alternance : cumuler formation, expérience et salaire

L’alternance (via un contrat de professionnalisation ou un apprentissage) vous permet de préparer un diplôme ou un titre professionnel tout en travaillant en entreprise. Concrètement, vous alternez entre quelques jours en centre de formation pour acquérir la théorie, puis plusieurs jours en entreprise pour pratiquer directement sur le terrain. C’est un rythme vivant et très ludique qui vous permet d’apprendre et de progresser rapidement, tout en testant votre futur métier en conditions réelles.

Ce que finance l’alternance

  • La formation (prise en charge automatiquement dans le cadre de votre contrat) ;
  • les congés payés et la protection sociale (assurance maladie, couverture accident du travail et même cotisation pour la retraite) ;
  • un salaire basé sur un pourcentage du SMIC (généralement de 43 % à 100 % selon votre âge et votre parcours).

💡Bon à savoir : le pourcentage le plus bas (27 %) ne concerne que les mineurs. En reconversion, vous toucherez donc au minimum 43 % du SMIC, et bien plus selon votre âge et votre niveau.

Qui peut en profiter ?

  • Salariées (CDD ou CDI) ;
  • demandeuses d’emploi (sans limites d’âge pour le contrat de professionnalisation) ;
  • apprentissage : généralement jusqu’à 29 ans, sauf exception (handicap, entrepreneuriat, sportif de haut niveau).

💡 Bon à savoir : en reconversion, c’est le plus souvent le contrat de professionnalisation qui est utilisé, car il n’impose pas de limite d’âge aux demandeuses d’emploi.

Les avantages

  • Zéro frais de formation ;
  • rémunération pendant toute la durée ;
  • expérience concrète pour tester un nouveau métier ;
  • meilleure employabilité grâce au double parcours théorie + pratique.

Comment trouver une alternance ?

  • Cherchez des offres sur les sites spécialisés et CFA ;
  • contactez directement les RH des entreprises ;
  • faites-vous accompagner par un CEP pour cibler les formations pertinentes.
Une femme à son bureau, avachie, tête sur ses bras. visage caché.
Finalement, le plus grand coût, ce n’est pas la formation elle-même… mais de rester dans une voie qui ne vous fait plus vibrer, qui vous épuise et vous fait perdre confiance en vous.

🧭 N° 4 – Les aides régionales : un soutien souvent méconnu

On entend peu parler, mais chaque Conseil Régional finance des formations dans les secteurs prioritaires de son territoire : santé, social, bâtiment, agriculture, logistique, etc.

Ce que les régions peuvent financer

  • Formations qualifiantes ou diplômantes ;
  • projets de création/reprise d’entreprise ;
  • frais annexes (transport, garde d’enfants, hébergement) sous conditions.

Elles concernent surtout les demandeuses d’emploi inscrites à France Travail, mais aussi certains publics spécifiques (jeunes, seniors, personnes handicapées).

Les avantages

  • Formations adaptées aux besoins réels de votre région ;
  • financement total ou partiel ;
  • cumul possible avec le CPF ou l’AIF.

Comment en bénéficier ?

  • Consultez le site officiel de votre Région (rubrique formation professionnelle/emploi) ;
  • demandez conseil à votre CEP ou à votre conseiller France Travail

 

💡 Bon à savoir : chez Mon Métier Me Ressemble, nous suivons ces dispositifs pour les proposer à nos clientes quand leur profil correspond.

BONUS :  Le programme « Reconversion Financière Sereine »

Mylène Muller, créatrice du bilan de compétences CAPLa peur de manquer d’argent, c’est LA crainte numéro un que me partagent mes clientes en reconversion. Et je la connais bien : moi aussi, j’ai quitté un job sécurisé pour vivre d’un blog.

Pour vous aider à franchir ce cap sans stress financier, j’ai créé le programme Reconversion Financière Sereine inclus dans le bilan de compétences CAP. (valeur : 297 €) : un accompagnement pour anticiper, sécuriser, et avancer sereinement.

Vous y travaillerez :

  1. Vos croyances liées à l’argent
  2. Votre budget et plan d’action concret
  3. Comment transformer vos peurs en leviers

Inclus : un workbook exclusif pour reprendre le contrôle de votre budget, anticiper les changements, et préparer votre bilan de compétences dans les meilleures conditions. Un vrai tremplin pour évaluer vos besoins et activer les bonnes aides.

🧭 N° 5 – Les aides France Travail : un filet de sécurité multiple

L’Aide Individuelle à la Formation (AIF)

C’est un complément bienvenu quand le CPF ou d’autres financements ne suffisent pas. Elle prend en charge les frais pédagogiques restants, à condition que votre projet soit validé par votre conseiller France Travail.

La Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle (POEI) : un dispositif pour lever les derniers freins à votre embauche

La POEI est une aide de France Travail qui finance une formation courte et ciblée pour que vous puissiez acquérir une compétence qui vous manque avant votre embauche. Concrètement, c’est l’employeur qui touche l’aide pour financer cette formation, mais c’est vous qui en profitez en gagnant les compétences nécessaires pour le poste.

  • Formation ciblée financée par France Travail ;
  • destinée aux demandeuses d’emploi
  • Nécessite un engagement d’embauche (CDD d’au moins 12 mois, CDI ou contrat de professionnalisation).

Dans quels cas est-elle utilisée ?

Compétence complémentaire et précise : un logiciel, une certification réglementaire, une technique spécifique (mais pas un métier complet, ce serait trop long et donc peu avantageux pour l’employeur).

Évolution interne : si vous êtes déjà salariée et candidatez à un autre poste en interne.

Les métiers en tension 

Ce sont des métiers où les entreprises peinent à recruter, faute de candidates disponibles avec toutes les compétences déjà en main. Exemple : aide-soignante, développeuse informatique, technicienne dans l’industrie, conductrice de transport, etc.
Dans ces secteurs, les employeurs savent qu’ils auront du mal à dénicher le profil idéal. De fait, ils sont beaucoup plus ouverts à l’idée de former une personne motivée, même si elle ne coche pas toutes les cases du profil. La POEI devient alors une solution gagnant-gagnant :

  • l’employeur sécurise son recrutement avec une aide financière ;
  • vous décrochez une place dans un métier porteur, avec une formation adaptée à vos besoins.

L’Allocation de Retour à l’Emploi (ARE) : sécuriser une période de transition après une rupture conventionnelle ou une démission-reconversion validée

Avec l’ARE, vous conservez un revenu mensuel pendant que vous vous formez, cherchez un nouvel emploi ou lancez votre projet. Vous continuez également à bénéficier de vos droits à la protection sociale (santé, retraite, maternité). Et surtout, vous pouvez cumuler cette allocation avec d’autres financements de formation comme le CPF, l’AIF ou le PTP.

Rupture conventionnelle : le cas le plus simple

C’est un accord amiable entre vous et votre employeur. Une fois validée par l’administration, vous ouvrez automatiquement vos droits à l’ARE.

Démission-reconversion : le dispositif méconnu, mais puissant

Depuis 2019, il est possible de démissionner, tout en gardant ses droits au chômage, à condition d’avoir un projet de reconversion solide.
Conditions principales :

  • Être en CDI depuis au moins 5 ans ;
  • monter un projet de formation ou de création/reprise d’entreprise ;
  • être accompagnée par un CEP (Conseiller en Évolution Professionnelle) ;
  • obtenir la validation de votre dossier par Transitions Pro avant de démissionner.

💡 Bon à savoir 

Une démission classique n’ouvre pas de droits au chômage, sauf cas dits « légitimes » (ex. : déménagement pour suivre un conjoint, non-paiement du salaire).

Le bilan de compétences : un atout décisif pour faire financer votre formation

Quand vous réalisez un bilan de compétences, vous ne vous contentez pas de réfléchir à vos envies ou à vos forces. Vous faites un travail de fond : vous explorez vos compétences transférables, identifiez ce qui vous motive vraiment, confrontez vos idées au marché de l’emploi, et surtout, vous repartez avec un plan d’action clair et réaliste.

Et c’est précisément ce que recherchent les organismes financeurs. Face à France Travail, ou Transitions Pro, vous prouvez que la formation que vous demandez s’inscrit dans un parcours crédible et réalisable. Et pour les commissions qui étudient les aides comme l’AIF ou les dispositifs régionaux, vous inspirez confiance parce que votre démarche est sérieuse et structurée.

En résumé, le bilan de compétences est un excellent atout stratégique : il crédibilise votre dossier, rassure les financeurs et vous donne toutes les clés pour faire accepter vos demandes de financement.

🧭 N° 6 – La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) :transformer votre expérience en diplôme

La VAE permet de faire reconnaître officiellement vos compétences (salariée, bénévole, indépendante…) par un diplôme, sans repasser par une formation longue.

Conditions

  • Minimum 1 an d’expérience en lien avec la certification visée ;
  • certification inscrite au RNCP ;
  • dossier de recevabilité + validation par un jury.

Avantages

  • Gain de temps ;
  • diplôme reconnu par l’État ;
  • finançable par le CPF, la Région ou l’employeur ;
  • accompagnement gratuit possible via un CEP.

🧭 Financer sa reconversion professionnelle : de nombreuses possibilités pour enfin exercer un métier qui vous ressemble

Finalement, le plus grand coût, ce n’est pas la formation elle-même… mais de rester dans une voie qui ne vous fait plus vibrer, qui vous épuise et vous fait perdre confiance en vous. Et si cette peur de manquer d’argent devenait, non plus un frein, mais le moteur qui vous pousse à trouver le métier qui vous ressemble vraiment ?

C’est précisément ce que propose notre programme Bilan CAP : une démarche novatrice, alignée avec vos valeurs, qui combine un accompagnement humain, des outils concrets et des ressources pratiques, pour que vos décisions ne soient plus dictées par la peur.

5 bonnes raisons de faire un Bilan CAP quand la peur de manquer d’argent vous freine :

  1. Clarifier vos envies pour transformer un rêve flou en un plan d’action solide.
    Vous repartez avec un projet réaliste et aligné, un budget clair et un plan pas à pas.
  2. Explorer toutes les solutions de financement existantes.
    CPF, AIF, aides régionales, VAE, abondements… vous ne laissez passer aucune opportunité.
  3. Convaincre facilement les financeurs.
    France Travail, Régions ou commissions apprécient les projets structurés. Nous vous aidons à présenter le vôtre avec les bons mots et chiffres.
  4. Sécuriser votre transition financière.
    Avec le workbook Reconversion financière sereine, vous repensez votre budget, anticipez les changements et créez un vrai filet de sécurité.
  5. Transformer la peur de manquer en une alliée.
     Un atelier dédié vous apprend à l’accueillir, la comprendre et l’utiliser pour faire des choix plus libres et lucides.

Prête à trouver le métier de vos rêves ?

Parce que votre reconversion mérite d’être un succès : sécurisé, réfléchi et aligné avec qui vous êtes vraiment.

Mon métier me ressemble.
Et le vôtre ?

Depuis 7 ans, nous accompagnons des femmes brillantes et sensibles à construire une carrière à leur image. Plus de 4000 femmes ont retrouvé le sens, la clarté et la confiance pour changer de voie sans se trahir.

Avec le bilan de compétences CAP® :
  • Mettez fin à ce sentiment de gâchis : votre potentiel mérite d’être incarné.
  • Retrouvez du sens au travail, pour retrouver du souffle dans votre vie.
  • Découvrez ce qui vous fait vibrer et comment le mettre au cœur de votre métier.
  • Autorisez-vous à devenir celle que vous êtes vraiment.

Quelles sont les aides pour financer une reconversion professionnelle quand on est salariée ?
Les principales aides sont le CPF, le Projet de Transition Professionnelle (PTP), l’alternance et parfois les aides régionales. Elles permettent de financer vos formations et, dans certains cas, de maintenir votre salaire pendant la reconversion.

Peut-on toucher le chômage pendant une reconversion ?
Oui, via l’Allocation de Retour à l’Emploi (ARE), après une rupture conventionnelle ou une démission-reconversion validée. Cela permet de sécuriser financièrement la transition tout en suivant une formation ou en lançant un projet.

Que faire si mon CPF ne suffit pas pour payer ma formation ?
Vous pouvez compléter avec des aides comme l’AIF (France Travail), des abondements employeurs, ou des financements régionaux. Certaines formations sont aussi éligibles à la VAE ou à l’alternance, qui peuvent couvrir 100 % des coûts.

Pourquoi faire un bilan de compétences avant de demander des aides ?
Le bilan de compétences structure votre projet et rassure les financeurs. Il prouve que votre demande est réfléchie, réaliste et cohérente avec le marché. C’est souvent un atout décisif pour obtenir un financement.

 
 
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