Comment bien se préparer à un bilan de compétences ?

Une femme portant des lunettes est face à une pile de documents éparpillés sur son bureau et son ordinateur. Elle semble perplexe et débordée. Illustration de l'article "comment bien se préparer à un bilan de compétences".
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Cela fait un moment que votre travail vous ennuie, vous agace ou vous fatigue ? Vous passez plus de temps à regarder dehors par la fenêtre qu’à vous concentrer sur votre écran ? Une chose est sûre : vous avez envie de changement. Vous songez à une reconversion ou simplement de retrouver du sens dans votre quotidien professionnel. Vous avez entendu parler du bilan de compétences, mais vous ne savez pas trop à quoi vous attendre… ni comment bien vous y préparer.

Dans cet article, on vous guide pas à pas pour :

  • Mieux comprendre ce qu’est un bilan de compétences classique,
  • réfléchir à votre parcours, vos forces, vos aspirations ;
  • vous aider à préparer ce temps d’introspection dans les meilleures conditions.

L’objectif ? Que vous puissiez vivre ce bilan comme un vrai tremplin, et pas comme un outil de plus. Découvrons ensemble cette phase de préparation qui peut tout changer.

🧭 Préparer mon bilan de compétences : les bases avant de se lancer

Un bilan de compétences, ce n’est pas juste répondre à quelques tests ou parler de son CV. C’est une étape personnelle pdestinée à remettre du sens et de la clarté dans votre histoire professionnelle et personnelle. Et ce travail, vous pouvez déjà l’amorcer seule, dès aujourd’hui. Voici quelques pistes simples pour démarrer cette réflexion en douceur et à votre rythme.

Faire le point sur son parcours professionnel

Prenez une feuille blanche (ou votre application de notes), et répondez à ces quelques questions personnelles :

  • Quels sont les métiers que j’ai exercés ?
    Listez tout, même les jobs étudiants ou les missions de bénévolat. Même les petits boulots comptent. Ils peuvent révéler des compétences précieuses que beaucoup de personnes sous-estiment.
  • Pourquoi ai-je changé de poste (ou d’entreprise) à chaque fois ?
    Était-ce pour fuir, ou pour aller vers quelque chose de précis ? Une ambiance ? Un rythme différent ? Une quête de sens ?
  • Qu’est-ce que j’aimais (ou pas) dans ces expériences ?
    Vous pouvez noter les missions, l’environnement, les collègues, l’autonomie, la reconnaissance, etc.
  • Quels moments ai-je préférés lors de ces expériences ?
    Même s’ils étaient rares, même s’ils ne duraient que quelques heures. Notez tout ce qui vous enthousiasmait, vous stimulait.
  • Qu’est-ce que ça dit de moi ? De mes besoins, de mes valeurs, de ce qui me fait vibrer ? Ce sont souvent les indices les plus précieux.

 

💡Astuce : vous pouvez aussi retracer tout ceci de façon visuelle, sous forme de frise chronologique ou de carte mentale. Parfois, les déclics viennent quand on voit tout son parcours d’un seul coup d’œil.

Faire un métier à son image

Il est temps d’exercer un métier qui vous élève et vous fait vibrer, pas qui vous épuise.

Le Bilan CAP, c’est :

  • Une méthode qui respecte votre singularité
  • Une carrière alignée avec vos valeurs
  • Un accompagnement sur-mesure et bienveillant

Essayer de se présenter autrement

Et si on laissait le CV de côté, deux minutes ?
Imaginez que quelqu’un vous demande aujourd’hui : « Tu fais quoi dans la vie ? »
Pas « quel est ton poste » ni « dans quelle entreprise »… Mais « qui tu es, toi, dans ton métier ? »

Essayez de rédiger un petit pitch de présentation personnel, en quelques lignes, qui réponde à :

  • Ce que vous savez bien faire ;
  • ce que vous aimez faire ;
  • ce que les autres apprécient chez vous ;
  • ce que vous rêveriez de développer davantage.

Pas besoin que ce soit parfait. L’idée, c’est juste de vous prendre conscience de votre singularité.

Lister toutes ses compétences

On a souvent tendance à réduire nos compétences à ce qui est « utile » dans notre emploi actuel ou pour le poste que l’on vise. Mais vos compétences vont bien au-delà de ça.

Faites deux colonnes :

  1. Ce que je sais faire (missions, outils, responsabilités…) ;
  2. ce que je fais naturellement bien, sans y penser (écouter, structurer, improviser, motiver, rassurer…).

Et si vous avez du mal à voir vos forces, posez la question autour de vous : « Si tu devais dire ce que je fais vraiment bien, sans réfléchir, tu dirais quoi ? »

💡Pour aller plus loin, découvrir l’article : « Comment trouver ses talents ?« 

Faire le lien avec sa personnalité

Derrière chaque compétence, il y a souvent une qualité humaine. Et derrière chaque moment de plaisir ou de frustration se cache un besoin ou une valeur. Posez-vous quelques questions simples :

  • Quand est-ce que je me sens utile ?
  • Qu’est-ce qui me donne de l’énergie ?
  • Qu’est-ce qui me pompe toute mon énergie ?
  • Qu’est-ce que je défends toujours, même quand c’est inconfortable ?

 

Ces réponses vont peu à peu dessiner les contours de votre vraie identité professionnelle, celle qui va guider la suite.

🧭 S’autoriser à imaginer son métier idéal

Avant de chercher à cocher des cases ou à choisir un métier dans une liste, revenez à l’envi, à ce qui vous fait vibrer. Et pour ça, il faut d’abord se donner le droit de rêver. Parce que oui, votre métier idéal existe peut-être… même si vous ne le connaissez pas encore.

Première étape : débrider son imagination

Et si vous laissiez de côté, un instant, toutes les contraintes habituelles ?
Oubliez les « il faut », les « je ne peux pas », les « ce n’est pas réaliste ».

Posez-vous ces questions sans chercher tout de suite des réponses logiques :

  • Si je n’avais aucune contrainte financière, je ferais quoi ?
  • Si je pouvais aider le monde à ma manière, quelle serait cette manière ?
  • Quel projet je reporte depuis des années… sans oser y croire ?
  • Qu’est-ce que je fais (ou que je ferais) même si je n’étais pas payée pour ?

 

Ce n’est pas parce que ces idées semblent floues ou impossibles aujourd’hui qu’elles ne méritent pas votre attention. Au contraire, ce sont souvent des boussoles puissantes. Vous pourrez toujours les adapter ensuite à votre propre situation, mais pour l’instant, laissez-vous aller à ce qui vous attire.

Une femme songeuse en tenue de travail accoudée à son bureau, se demande comment bien préparer son bilan de compétences
Parce que oui, votre métier idéal existe peut-être… même si vous ne le connaissez pas encore.

Identifier ce que je veux vraiment créer

Derrière le métier, il y a souvent une intention profonde.
Est-ce que vous voulez…

  • Apporter du réconfort ?
  • Créer du beau ?
  • Organiser, structurer, résoudre ?
  • Transmettre, enseigner, partager ?
  • Avoir plus de liberté ? D’impact ? D’équilibre ?

 

Plutôt que de chercher un intitulé de poste, essayez de répondre à cette question :

Qu’est-ce que j’aimerais faire vivre aux autres, grâce à mon travail ?

Et si vous sentez que vous voulez créer quelque chose de nouveau : un projet, un métier sur-mesure, c’est possible ! Vous n’êtes pas obligée de choisir un métier « existant ». Certaines femmes créent leur propre voie, avec ce qu’elles sont, ce qu’elles savent faire et ce qu’elles veulent transmettre.

💡Un petit exercice si vous ne savez pas par où commencer 💡

Prenez 10 minutes. Sans vous censurer, sans chercher à bien faire.

Complétez cette phrase autant de fois que possible :

« Dans un monde idéal, j’aimerais… »

Laissez venir tout ce qui sort. Même si c’est contradictoire. Même si ça vous fait sourire. Même si c’est flou.

Bon à savoir

Environ 60 %  des métiers de 2030 n’existent pas encore. Ces professions en devenir sont principalement liées aux technologies, à la santé, à l’écologie et à la transformation numérique. Donc le champ des possibles est encore plus large que vous ne le pensez.

🧭  Clarifier ses attentes avant de se lancer

Faire un bilan de compétences, ce n’est pas une formalité, quelque chose que l’on peut faire sur un coin de table entre deux tâches. C’est un engagement envers vous-même.
Et comme tout chemin de transformation, il commence par une question simple :

Pourquoi je veux faire ce bilan ?

Clarifier vos intentions, vos objectifs et vos besoins profonds vous permettra :

  • de choisir le bon accompagnement ;
  • de vivre ce processus avec plus de clarté ;
  • de vous sentir actrice, et non spectatrice, de votre propre évolution.

Identifier ce qui ne va plus

C’est souvent la première sensation. On sent que quelque chose ne va plus, sans toujours savoir quoi.

Demandez-vous :

  • Qu’est-ce que je ne veux plus ?
  • Qu’est-ce que je supporte « par défaut » dans mon travail actuel ?
  • Où est-ce que je me sens bloquée, éteinte, ou à côté de moi-même ?
  • Est-ce que je me sens en phase avec mes valeurs ? Ma manière de travailler ? Les gens qui m’entourent ?

Nommer ce qui coince, c’est déjà faire un premier pas vers ce que vous voulez changer.

Libérez votre potentiel !

Et si vous arrêtiez de faire semblant ? Le bilan CAP® vous aide à transformer le flou en clarté, et l’usure en élan.
  • Une méthode qui vous respecte et place votre personnalité au cœur du projet
  • Une reconversion sans se renier, fondée sur vos talents et vos valeurs
  • Une carrière réaliste, alignée avec le marché du travail

Mettre ses objectifs au clair

Les objectifs d’un bilan peuvent être très différents d’une femme à l’autre.
Il peut s’agir de :

  • Retrouver de la motivation ;
  • identifier un nouveau métier ;
  • réorienter sa carrière vers plus de sens ;
  • créer un projet pro à soi ;
  • faire le point avant un départ (licenciement, rupture conventionnelle…) ;
  • valider une idée ou se rassurer sur un changement à venir.

Et vous ? Qu’espérez-vous gagner ou comprendre grâce à ce bilan ?

Même si vous n’avez pas encore toutes les réponses, vous pouvez déjà écrire une phrase comme :

« J’aimerais que ce bilan m’aide à… »

Et si mes attentes ne sont pas claires ?

Beaucoup de femmes commencent un bilan sans objectif précis, et c’est justement le rôle de l’accompagnement : faire émerger ce qui est là, parfois enfoui depuis longtemps. Mais plus vous êtes préparée, plus le processus sera fluide et enrichissant.

🧭 Ce qu’il faut savoir pour bien s’organiser (et s’engager)

Vous avez commencé à faire le point, à réfléchir à ce que vous attendez… Maintenant, voyons ensemble ce que cela implique vraiment, côté organisation. Parce qu’un bilan de compétences exige d’installer un cadre, avec un rythme, un temps à se consacrer. Et comme tout projet important, ça se prépare.

La structure d’un bilan de compétences classique 

En France, un bilan de compétences se compose généralement de 3 grandes phases :

  1. Phase préliminaire : pour analyser vos besoins et définir vos attentes
  2. Phase d’investigation : pour explorer vos compétences, vos aspirations, vos pistes professionnelles
  3. Phase de conclusion : pour faire émerger un ou plusieurs projets concrets, accompagnés d’un plan d’action réaliste

En moyenne, un bilan dure 24 heures réparties sur plusieurs semaines (souvent 2 à 3 mois).

Ces heures incluent :

  • Des entretiens individuels avec une consultante ;
  • du travail personnel guidé (questionnaires, tests, rédaction, exploration) ;
  • des moments de réflexion à froid, entre deux séances.

Pour en savoir plus, découvrez notre article dédié : « Comment se passe un bilan de compétences ».

Les disponibilités à prévoir dans son agenda

C’est l’un des points les plus importants à anticiper.

Demandez-vous :

  • Combien d’heures par semaine suis-je prête à consacrer à cette démarche ?
  • Suis-je dans une période où je peux me concentrer sur moi ?
  • Ai-je besoin de faire le bilan pendant mon travail ou sur mon temps personnel ?
  • Est-ce que j’ai un délai à respecter (licenciement, fin de contrat, période de formation à enclencher) ?

Un bon bilan n’est pas une course de vitesse, au contraire. C’est un petit marathon qui demande de l’espace mental, de l’engagement et un peu de disponibilité émotionnelle aussi.

Choisir le bon organisme pour faire mon bilan de compétences

C’est une autre clé pour que votre expérience soit vraiment utile.

Interrogez-vous :

  • Est-ce que je cherche un accompagnement humain, sensible, sur-mesure ?
  • Ou quelque chose de plus rapide, plus orienté outils/tests ?
  • Est-ce que je veux me reconnecter à moi, ou juste valider une reconversion ?
  • Est-ce important pour moi d’être accompagnée par quelqu’un qui connaît les enjeux spécifiques du parcours féminin (charge mentale, équilibre, quête de sens, syndrome de l’imposteur, etc.) ?

Il existe des dizaines de structures, mais toutes ne proposent pas la même approche.

🧭 Planifier son bilan de compétences en présentiel ou à distance

Le bilan de compétences peut se dérouler en présentiel ou à distance, selon les organismes et vos préférences. Quel que soit le format choisi, une bonne préparation vous aidera à tirer le meilleur parti de cette expérience.

Organiser son temps et son espace

  • Bloquez des créneaux réguliers pour vos séances, en veillant à être disponible et concentrée.
  • Si vous optez pour un bilan à distance, assurez-vous d’avoir un lieu calme, un matériel adapté et une connexion stable.
  • En présentiel, pensez à anticiper vos déplacements pour limiter le stress.

Adopter le bon état d’esprit

Préparez-vous à une démarche d’introspection active, avec curiosité et bienveillance envers vous-même. N’hésitez pas à prendre des notes et à remplir les exercices proposés entre les rendez-vous.

🧭 Préparer son bilan de compétences pour un résultat clair, aligné et utile

Se préparer à un bilan de compétences, ce n’est pas « en faire trop » ni « essayer d’avoir les bonnes réponses à l’avance ». Vous créez simplement les meilleures conditions pour en faire un vrai moment de reconnexion à vous-même. Cela vous permettra d’aborder le bilan avec plus de clarté, plus de sérénité… et surtout plus de confiance quand il sera temps de passer à l’action. 

Pour poursuivre votre préparation, je vous invite à découvrir la conférence en ligne gratuite proposée par Mon métier me ressemble. Vous y trouverez des clés pour clarifier votre parcours professionnel, des conseils pratiques pour commencer à construire votre projet professionnel, et un cadeau bonus à télécharger pour vous aider à avancer à votre rythme.

👉 Accéder à la conférence gratuite

N’hésitez pas à poser toutes vos questions, car ce bilan est avant tout une aventure humaine, un pas vers une vie professionnelle qui vous ressemble vraiment.

Pourquoi faut-il se préparer avant un bilan de compétences ?

Parce qu’un bilan efficace commence avant la première séance. Réfléchir en amont à son parcours, ses attentes et ses motivations permet de vivre ce processus de façon plus fluide, plus riche et plus alignée avec ses besoins.

Un bilan dure en moyenne 24 heures réparties sur 2 à 3 mois. Il faut aussi prévoir du temps entre les séances pour les exercices, la réflexion personnelle, et l’intégration des découvertes.

Oui, tout à fait. Le bilan est justement fait pour faire émerger des pistes, même quand on se sent dans le flou. Ce qui compte, c’est d’être prête à explorer, sans pression d’avoir un projet défini dès le départ.

Demandez-vous si vous êtes dans une phase où vous pouvez vous consacrer du temps, si vous ressentez un besoin de clarté ou de changement, et si vous êtes prête à vous questionner en profondeur. Si oui, c’est probablement le bon moment.

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